Ses cheveux noirs et bouclés remuent sous le vent
Tiède d’une nuit de printemps, le lilas exalte
Un sourire tendre s'impose, inconvenant
Les piaillements s’intensifient au-delà de l’asphalte.
La nuit est son domaine drapée d’un châle
Aux couleurs bigarrés, elle domine l’escalier
Adieu aux médisances salées et détestables
Ses yeux rieurs se moquent des suppliciés.
Un bruit strident, la femme s’envole dans le jour
J’entends son rire cristallin s'effacer dans le temps
Une femme ?
Est-ce une réalité sans détour ?
Une nuit qui s'étire dans le moment.